une vie, des pensées...des mots

plus profondément tu enfonces le mal

dans la plaie que je tente chaque jour de refermer

t'en rends-tu compte que tous ces petits gestes me blessent ?

mesure- tu les coups bas que tu me fais

si silencieux

si mystérieux toujours

quelques mots échangés...quelques blessures de plus

ton indifférence contre ma maladresse

ta froideur contre ma sensibilité

je lutte contre ce mal qui me ronge

je lutte pour ne pas ouvrr les yeux

dois-je y croire encore

ne suis-je pas entrain de reproduire

ce qui déja m'a tant détruite autrefois ?

accepter de souffrir

ou réagir ?

Ne pas se sentir exister

être refoulée

mal-aimée

envie de crier pour lui dire

que je l'attend

que je le guette

qu'il me jette un regard

une attention

que je puisse savoir...que je compte encore

Et voilà !

J'ai lâché, j'ai laissé éclater ma rancoeur, mon mal-être

Bien malgré moi sous le coup de la colère qui, peut-être, n'est jamais redescendue,

J'ai écrit, j'ai écrit....écrit des mots sur ce téléphone

C'est ce téléphone.....c'est tout ça ce que je hais

Cette boîte à secrets par laquelle transitent des bouts de vie, des morceaux de sentiments

Des choses cachées....

Alors moi aussi, j'ai écrit, espérant des réponses ou pas ?

Autant de réponses qu'à elle il aurait pu donné,

Mais que moi... je n'ai pas eu !

Jalousie.....tu me tiens

Jalousie....tu m'obsèdes

Jalousie...tu me prends, me tortures

Et pourtant, je sais que cela ne fera rien avancer

Mais la spirale s'est mise en route,

Je ne maîtrise plus sa trajectoire destructrice,

Epuisée de tout ça...

Y arriverai-je .....à passer au-delà de mon chagrin.

Début de la semaine, se motiver pour pouvoir repartir

Trouver le goût, chercher un but, 

pour ne pas trop penser.

Ne pas se laisser emporter à trop réfléchir.

Trouver un espace vierge pour y laisser 

Sa pensée s'étaler, pour ne pas se rogner la tête.

Ne pas repenser les mots qui font mal,

Qui assaillent l'intérieur et remuent ces émotions

Les sentir c'est vivre... 

Ce corps qui se soulève, qui réagit violemment,

Il a encaissé, il a absorbé toute la retenue

Mais aujourd'hui il vomi toute sa rancoeur

Au plus profond les chairs meutries se rebellent

Pourquoi les retenir ?

Les laisser s'exprimer c'est accepter d'avoir mal,

Réaliser que l'on souffre.

Souffrir de penser...